L’Unité Mixte Internationale Iglobes (IRL 3157), un laboratoire de recherche CNRS - ENS/Université PSL - Université d'Arizona, a pour objectif de jouer le rôle d’un “hub” pour la recherche en coopération entre la communauté scientifique française et l’Université d’Arizona, de manière à stimuler une recherche interdisciplinaire innovante sur les défis globaux liés à l’environnement. Pour plus d'informations...
ACTUALITÉS
Cette journée est dédiée à la promotion de la recherche française aux Etats-Unis.
Trois domaines thématiques : l'environnement, la santé et les technologies émergentes.
Le directeur d'Iglobes, Régis Ferrière sera présent !
L'appel à candidatures MOPGA 2024 est ouvert jusqu'au 9 janvier 2024. Ce programme de bourses permettra d’accueillir en France au minimum 40 jeunes chercheurs internationaux souhaitant effectuer des recherches sur des thématiques en lien avec les enjeux du changement climatique et environnementaux.
Au minimum 40 bourses seront attribuées aux jeunes chercheurs lauréats sur une période de 12 mois à compter de septembre 2024.
Sébastien Roux est désormais membre associé de l’UMR Mondes Américains, une UMR en SHS sous la tutelle de l’EHESS, l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et l’Université Paris Nanterre. Il rejoint plus particulièrement le Centre d’Etudes Nord-Américaines, où il développera ses travaux en collaboration avec les historien-ne-s et les anthropologues spécialistes des Etats-Unis. Toute l’équipe d’Iglobes se réjouit du renforcement des échanges et du dialogue entre nos deux unités.
Fulbright France a ouvert depuis le 1er septembre 2023 les candidatures aux programmes de bourses pour les étudiants, doctorants, chercheurs, assistants de français et responsables d’ONG qui souhaitent partir aux États-Unis.
Financée conjointement par les gouvernements français et américain ainsi que des partenaires, la Commission franco-américaine Fulbright France permet aux lauréats de réaliser leurs projets (artistique, économique, universitaire, scientifique, médiatique) aux États-Unis ou en France.
La date limite de soumission des dossiers diffère selon les programmes de bourses et se situe généralement autour du mois de décembre 2024.
Le programme annuel de bourses Châteaubriand ouvrira le 10 octobre 2023 et se poursuivra jusqu'au 19 janvier 2024.
La bourse Chateaubriand est offerte par l'ambassade de France aux États-Unis. Il accompagne les doctorants des établissements américains qui souhaitent réaliser une partie de leur recherche doctorale en France pour une durée allant de 4 à 8/9 mois. Il permet d'initier ou de renforcer des collaborations, des partenariats et des projets communs entre équipes de recherche françaises et américaines.
Une bourse en Sciences Humaines et Sociales (HSS), proposée par les Services Culturels de l'Ambassade de France et soutenue par Campus France, peut être réalisée au laboratoire Iglobes.
2 octobre 2023
Sylvain Barone soutiendra son habilitation à diriger des recherches en science politique aura lieu lundi 2 octobre 2023 à 15h00. L’HDR est inscrite à Sciences Po Paris, mais la soutenance aura lieu entièrement en visio.
Les personnes souhaitant suivre la soutenance peuvent le contacter par mail pour que je leur transmette le lien de connexion.
Les politiques environnementales se sont déployées, pour l’essentiel à partir du dernier quart du XXème siècle, dans un vaste complexe d’organisations, de normes et d’interventions étatiques préexistantes au sein desquelles elles ont dû trouver leur place et qui a contribué à les structurer. Ces interventions s’étaient plutôt développées, parfois depuis plusieurs siècles, autour de la maîtrise de la nature, de la défense et de l’aménagement du territoire, du développement économique et industriel. L’atteinte d’objectifs écologiques passe aujourd’hui bien souvent par leur prise en compte par d’autres politiques publiques : agricoles, industrielles, énergétiques, judiciaires, d’aménagement du territoire, de transport, etc. Les rapports entre ces différentes interventions et l’action publique environnementale, leur articulation, leur hiérarchisation, leur ignorance mutuelle, relèvent en grande partie de l’Etat.
Sébastien Y. Roux, Paul Macalli. True Selves, Suspicious Lives. Public Deceits, Hopes of Restoration, and Existential Troubles in Misdocumented Pasts. Critique of Anthropology, 2024.
Article à paraître, mais la version auteurs est d’ores et déjà disponible ici.
Après avoir découvert qu’on leur avait menti sur les conditions de leur naissance et leur enfance, comment les personnes travaillent-elles à reconstruire la « vérité » de leur passé et de leur identité? A partir de deux enquêtes ethnographiques conduites en Ehiopie et en Argentine, les auteurs questionnent le tourment de victimes de violences politiques à qui l’on a menti sur leurs passés. Mais comment ceux qui souffrent d’incohérences et de manques biographiques reconstruisent-ils le fil narratif de leurs existence et le socle de leur identité ? En Argentine, Paul Macalli a interrogé des « nietos » qui, des décennies après la dictature, cherchent à lever le voile sur leur appropriation. En Ethiopie, Sébastien Roux a rencontré des anciens adoptés en quête de leur vie « d’avant ». Dans ces deux contextes marqués par la violence et la tromperie publique, les témoignages recueillis donnent à lire et à entendre la souffrance que causent les mensonges et des trahisons. Et leur parole de nous inviter à questionner le sens politique de son identité : que veut dire, aujourd’hui, chercher dans des archives la vérité de soi?
FOCUS SUR LA RECHERCHE
En mission à Tucson en Arizona, Anne Sourdril et Luc Barbaro ont fait la Une de Green Valley News sur leur projet OHMI SONATAS 3 – Listening to the SOunds of NATure to understAnd environmental changeS.
Le projet fait suite aux recherches exploratoires menées entre 2018 et 2019, qui ont montré que l’enregistrement automatisé des paysages sonores sur des gradients d’anthropisation permettait d’aborder des questions explorées au sein de l’OHMI Pima County concernant notamment les impacts environnementaux des pratiques minières. Ils cherchent à comprendre (1) comment les paysages sonores aident à caractériser l’état d’un écosystème dans un contexte de forte mutation et (2) comment les communautés locales perçoivent ces écosystèmes et leurs changements au travers de leurs environnements sonores. L’étude des paysages sonores nous renseigne également sur les différentes connaissances écologiques locales et les perceptions de l’environnement par les sociétés dans des territoires marqués par des usages divers, parfois antagonistes mais tous essentiels au développement économique de la région. Elle permet d’appréhender les manières de concevoir les enjeux écologiques associés aux changements.
La thèse « Changement de Normes et Inégalités face au changement climatique » est financé par le CNRS avec le soutien du projet ANR porté par Sabrina Teyssier. Il a pour but d’utiliser les normes sociales comme mécanisme favorisant la coopération des personnes dans des situations où les intérêts individuels et collectifs s’opposent. Le projet est particulièrement axé sur des environnements menacés par le changement climatique.
Boris Wieczorek (Doctorant) conduit cette recherche entre les laboratoires GAEL et iGLOBES. Après avoir étudié les changements comportementaux dans des environnements contrôlés, le projet se concentre maintenant sur les problématiques autour de l’eau de la région de Tucson, AZ.
Le projet de recherche ENERGON, financé par le CNRS et l'INEE à travers le Labex DRIIHM, est un projet interdisciplinaire et multi-sites, qui s’appuie sur le réseau des Observatoires Hommes-Milieux (OHM), en place depuis 2007. Porté par l’OHM du Bassin Minier de Provence, son objectif est de questionner les conditions de la transition énergétique dans 6 OHM.
Si le changement climatique est un élément de contexte majeur de dimension globale aux répercussions locales l’injonction à la transition énergétique qui en résulte se concrétise de manière différente selon les territoires. Les travaux sur l’impact localisé de la transition énergétique sont majoritairement de nature sectorielle et monographique. En savoir plus...
PUBLICATIONS RÉCENTES
Clarisse Veaux et Sébastien Y. Roux. L’écologie en plus. Des justifications environnementales de la nonprocréation. VertigO : La Revue Électronique en Sciences de l’Environnement. Article à paraître, mais la version auteurs est d’ores et déjà disponible ici.
La « crise écologique » bouleverserait nos comportements reproductifs. Alertés par l’insoutenabilité d’un excès démographique supposé ou inquiets d’un futur qu’on annonce apocalyptique, de plus en plus d’individus choisiraient de renoncer à la procréation et s’interdiraient, par souci éthique, d’avoir des enfants. À partir d’une enquête récente auprès d’une jeune génération de « childfree », nous montrons que la question environnementale traverse effectivement certains choix d’agencement familial. Mais les entretiens indiquent aussi que l’écologie apparaît comme un argument éthique secondaire, légitimant – voire anoblissant – le souhait préalable d’une vie sans enfants. En donnant à entendre les arguments de ceux, et surtout celles, qui choisissent de ne pas avoir d’enfants pour préserver l’environnement, l’article montre que leur souci, moins qu’une tendance partagée, s’inscrit en réalité dans un contexte singulier où la volonté de ne pas procréer reste entachée d’un stigmate puissant, appelant à des stratégies de justification et d’évitement.
Anne-Lise Boyer, Post-doc avec le Labex Driihm OHMI et le CNRS, et Brian O'Neill de l'Arizona State University, ont écrit un article sur la désalinisation qui a pris de l'ampleur suite à l'impact du changement climatique sur les ressources en eau. L'Arizona qui est entouré de terres a développé des propositions de désalinisation. Lire l'article...
10 octobre 2022
Régis Ferrière, Directeur de iGLOBES, Boris Sauterey, Benjamin Charnay, Antonin Affholder et Stéphane Mazeret viennent de publier un article dans Nature Astronomy, "Early Mars habitability and global cooling by H2-based methanogens" :
"We find that subsurface habitability was very likely, and limited mainly by the extent of surface ice coverage...the predicted atmospheric composition shift caused by methanogenesis would have triggered a global cooling event, ending potential early warm conditions, compromising surface habitability..."
Daniel Stolte de l'Université d'Arizona a écrit une brève sur le sujet dans UA News sous le titre "Life may have thrived on early Mars, until it drove climate change that caused its demise".
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